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BERNARD LAVILLIERS renforce son soutien au Cacique Raoni et aux peuples d'Amazonie

BERNARD LAVILLIERS parrain de Planète Amazone pour un an.

Ce parrainage est formalisé par la participation exceptionnelle de l'artiste à un film de sensibilisation (24') réalisé par Gert-Peter Bruch, 'Bernard Lavilliers auprès des peuples d'Amazonie'.

L'Amazonie est l'une des terres régulièrement explorées par l'oeuvre artistique de Bernard Lavilliers et ce depuis le début de sa carrière. De l'aventurier exilé du côté de Belem de 'San Salvador' (1975), au grand 'Fauve d'Amazone' (1977), avec un détour par la métisse indienne de 'Fortalerza' (1979), une immersion dans un 'Eldorado' (1981) enfoui au creux de jungles épaisses parcourues d'araignées dévoreuses de rêves et une descente aux enfers au fond de la mine d'or de la Serra Pelada dans 'Gentilshommes de Fortune' (1986), le public de l'artiste est depuis longtemps familiarisé avec l'univers préservé des premiers habitants du Brésil. Sa chanson 'Minha Selva' (1995), un hymne à la forêt d'émeraude, nous permettait même d'approcher le jaguar, maître des lieux, et les grands chefs du Mato Grosso, qu'ils soient Kayapo, Xavante, Kamauira, Juruna ou Yawalapiti...  

Dans cette première partie, il est question des indiens du Brésil, sentinelles de la préservation du plus grand "poumon vert" de la planète, et de la façon dont ils sont mis en marge de la société et spoliés par les grands propriétaires terriens et autres multinationales de l'industrie minière.

Avec des extraits d'un 'message du Cacique Raoni aux dirigeants de tous pays', des images exclusives des grandes manifestations indigènes d'octobre 2013 à Brasilia et d'un spot inter-ongs de la campagne 'Belo Sun No !", destiné à dénoncer l'implantation prochaine, dans le sillage du barrage de Belo Monte, de la plus grande mine d'or du Brésil dans la grande boucle du Xingu, par la compagnie canadienne Belo Sun.