NEOPLANETE
Le numéro d’été est en ligne


Archives

Intervention filmée de CHRISTIAN POIRIER (Amazon Watch - chef de projet Brésil)

Vidéo Reportage - barrage du Belo Monte : "il faut joindre nos forces"

Vidéo Reportage - barrage du Belo Monte :

En partenariat avec le site www.culturclub.com

Flashback : en mars dernier à Paris, sur l'invitation des ONG Survival France et Amazon Watch, une délégation indienne dénonçait l'implication de GDF Suez et Alstom dans des projets nocifs pour la forêt et les populations autochtones.

Christian Poirier, coordinateur des projets Brésil de l'ONG américaine Amazon Watch, nous en raconte la genèse, le but que celle-ci s'est fixée et détaille son champs d'action, réparti dans quatre pays d'Amazonie. Nous l'interrogeons sur son travail contre Belo Monte, qui concentre une grande partie de ses efforts, ce qui lui permet de revenir sur une opération particulièrement médiatisée : la venue du réalisateur canadien James Cameron (Avatar) dans la région du Xingú.

Christian Poirier explique ensuite qu'Amazon Watch travaille avec des partenaires indigènes et des représentants de la société civile, pour tenter d'enrayer les 60 projets de mega barrages en cours de développement. Il en détaille l'impact en revenant sur l'exemple Belo Monte : 40 000 personnes déplacées et une migration de 100 000 personnes, qui s'occuperont à n'en pas douter du pillage des ressources de la forêt meurtrie.

Lorsqu'on le questionne sur l'aide qu'il attend de la France, Poirier répond qu'il souhaite inciter la population à demander à son gouvernement d'arrêter ce genre d'investissement et de projets : « les pressions sur le gouvernement brésilien depuis l'étranger sont très importantes, car ce pays se préoccupe beaucoup de son image à l'international. » Un argument particulièrement en prise avec la réalité d'un pays qui s'apprête à accueillir les prochains Jeux Olympiques et Coupe du monde de Footbal.

Si Christian Poirier souligne que les indiens s'évertuent à effectuer des actions non violentes, il rappelle aussi que la présidente du brésil Dilma Rousseff a refusé de recevoir leurs représentants (dont Raoni) en marge d'une manifestation à Brasilia où quelques 200 tribus avaient fait le déplacement. Quant à celui qui est un symbole de par le monde, le chef Raoni, son rôle dans ce combat est très clair : « son visage représente la résistance. »

Voir la vidéo sur le site CulturClub.com

Date de l'article : 22/07/2011

Auteur de l'article : Gert-Peter BRUCH

Retour