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Belo Monte : mauvaise foi et réprimandes de l'administration Roussef

Belo Monte : mauvaise foi et réprimandes de l'administration Roussef

L'Institut brésilien de l’Environnement (IBAMA) a donné son feu vert le 1er juin dernier  pour la construction du  barrage du Belo Monte. Suite à cette annonce, ce n’est pas le découragement  mais la colère qui a gagné tous les opposants à ce projet. En effet, malgré les multiples recours entrepris, le demi-million de signatures apportées à la présidente Dilma Rousseff, les recommandations émises par Amnesty International et la Commission interaméricaine des droits de l’Homme (CIDH), le gouvernement brésilien reste sourd.

Montrer son opposition peut même avoir quelques conséquences fâcheuses comme c’est le cas avec la CIDH. Suite à la demande de cette organisation, la présidente DIlma Rousseff a décidé de suspendre sa contribution financière annuelle de 800.000 de dollars auprès de cet organisme. On ne remet pas en cause la souveraineté du Brésil impunément!

Mercredi dernier, c’est l'Etat du Pará, dans le nord du Brésil qui tente une offensive. En effet, le parquet a initié un recours en justice afin de suspendre la construction du barrage en mettant en avant le risque d’un « chaos social » dans la région. Rappelons que 96.000 personnes sont attendues dans la région avec le début des travaux.

Malgré tout le gouvernement brésilien fait face et maintient encore et encore et sans aucune honte que le barrage gargantuesque du Belo Monte engendrera « le moins d’impacts négatifs possibles pour les communautés locales ». D’ailleurs Carlos Minc, ministre de l’environnement au Brésil, a ajouté  qu’il n’y aura aucun désastre environnemental. Et quid des impacts culturel et social ? De plus si aucun désastre n’est à prévoir pourquoi le consortium Norte Energia envisage-t-il de débloquer une enveloppe de 800 millions de dollars pour compenser les dégâts environnementaux ?

Date de l'article : 13/06/2011

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