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BELO MONTE : les grévistes bloquent la transamazonienne en réponse à la non prise en compte de leurs revendications

En signe de protestation, les employés ont bloqué pacifiquement la route transamazonienne aux alentours de Vitória do Xingu (état du Pará). La police fédérale routière (PRF) a proposé d'aller chercher les représentants de la CCBM d'Altamira pour que s'engage une négociation. Dans le même temps, la Rotam, police d'élite du Para était positionnée de manière ostensible sur une colline voisine, accompagnée de deux officiers du Consortium. Des hélicoptères survolaient le chantier. A 17 heures, la PRF est revenue accompagnée... de dirigeants syndicaux venus de Belém.

Contrairement à la première grève du chantier, qui a conduit au licenciement de 150 personnes, les travailleurs n'ont pas mis en place un comité de négociation, préférant fonctionner en assemblée générale. La liste des revendications est inchangée (voir l'article précédent sur la grève).

Suite au blocage de la route par les grévistes, la police fédérale des routes (PRF) est apparu pour négocier une fin du blocus et a offert d'aller à Altamira pour demander aux administrateurs de la société de présenter la position du consortium aux grévistes.

A cinq heures de l'après-midi, les policiers sont revenus, mais à la place de représentants du CCBM, ils ont amené les dirigeants du Syndicat des travailleurs dans la construction du Pará (Sintrapav), venus  de Belem. Les syndicalistes ont parlé de façon brèves avec les travailleurs en grève, dont certains ont refusé de reconnleur compétence pour entamer des négociations.

Celles-ci restent donc au point mort et la grève se poursuit.

© Movimento Xingu Vivo Para Sempre / Ruy Sposati / traduction & adaptation Mathieu Bonnet et Gert-Peter Bruch
http://www.xinguvivo.org.br/2011/11/29/empresa-construtora-ignora-reivindicacoes-trabalhadores-tranc