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Après une série de protestations, Dilma Roussef ordonne un coup de balai au sein de la Funai

Après une série de protestations, Dilma Roussef ordonne un coup de balai au sein de la Funai

Indien en face du Palais du Planalto, Brasilia, pendant la manifestation du 18 avril où les indiens demandaient audience à Dilma Rousseff.

Source : Correio Braziliense
Irritée par les fréquentes protestations relatives aux processus de démarcation des terres indigènes, la présidente suspend les procédures conduites par la FUNAI (Fondation Nationale de l'Indien), commande de nouvelles études et prépare des changements dans la direction de l'organe d'Etat.

Une semaine après que la présidente Dilma Roussef ait été huée par des producteurs ruraux à Campo Grande, pendant la manifestation contre la démarcation des terres indigènes, le palais du Planalto (présidence de la République brésilienne) a décidé d'intervenir dans les travaux conduits par la direction de la FUNAI, organe responsable pour définir les réserves. Le premier acte a été signifié hier, sous la forme d'une suspension des processus de démarcation de terres dans le Parana, état qui est le théâtre d'une tension grandissante entre buralistes et indiens au sujet du partage des territoires.

Sous l'injection déterminée de Dilma, la Casa Civil (cabinet civil de la présidence de la République) a commandé à l'Entreprise Brésilienne de Recherche Agricole (Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária - Embrapa) et au ministère de l'agriculture et du développement Agraire l'élaboration de plusieurs rapports sur les études conduites par la Funai pour établir la démarcation des réserves indigènes. Le premier à être présenté est venu de la Embrapa, dont l'analyse à divergé de celle de la Funai sur 15 zones localisées dans l'ouest du Paranà qui, selon la FUNAI, devraient être transformées en réserves. Le rapport avance, au contraire, que la présence des indiens dans ses territoires est inexistante ou trop récente pour justifier la démarcation de territoires indigènes.

 


 

© Correio Braziliense / traduction : Anibal da Silva Marcelino : article original

Date de l'article : 08/05/2013

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